L'association des usagers et personnels de santé pour la défense de l'hôpital de Privas se mobilise pour soutenir la structure hospitalière de la ville. Parmi les moyens mis en oeuvre pour sensibiliser les habitants aux risques suscités par la loi Bachelot , elle choisit de mieux faire connaître le rôle de cet hôpital de proximité en proposant des documents informatifs et clairement rédigés. Lors du marché du 24 décembre, les chalands ont ainsi pu découvrir dans l'un des tracts, que l'hôpital de Privas disposait de deux chirurgiens orthopédistes, un chirurgien viscéral, deux chirurgiens urologues, deux chirurgiens gynécologues-obsétriciens, un chirurgien ophtalmologiste, un chirurgien ORL, un médecin interne et trois médecins anesthésistes. Diverses opérations et gestes de médecine moderne, telle la chirurgie de la main ( canal carpien avec caméra ou coelioscopie viscérale). Les services de médecine, neurologie, gastrologie, rhumatologie, prise en charge d'addictologie, soins palliatifs, traitement de la douleur, traitement des cancers, cardiologie et pneumologie permettent de se soigner sur place, et ce, sans dépassement d'honoraires. A un coût trois fois moins élevé qu'en CHU selon l'association. Pour poursuivre son information aux usagers, l'association présentera prochainement un document sur le service des urgences et de réanimation ainsi qu'un document sur les établissements associés V20 et Rivoli La Voulte. Elle sollicite le soutien des citoyens et des élus pour le retrait de la loi Bachelot "afin de maintenir et de développer la prise en charge publique et solidaire des soins". Le film de Jacques Cotta "Dans le secret de l'accès aux soins en danger" se déroulera le 9 janvier à 20h, Espace Deydier à Pont d'Ucel en présence du réalisateur.
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